J’ai le plaisir de vous partager un interview croisée réalisée avec Gabrielle, une partenaire d’Amyral en tant que consultante SEA/SEO Freelance avec qui j’ai été deux fois collègue par le passé.
Comment es-tu arrivée au marketing digital ?
Le hasard m’a guidée vers le marketing digital. Finalement, le hasard fait bien les choses puisque j’ai trouvé ma voie !
Pour revenir rapidement sur mon parcours, j’ai obtenu une licence et un master en Sciences humaines et Sociales, avec une spécialisation en Ethnologie, Anthropologie et Muséologie, dans le but de travailler dans le domaine culturel. J’ai échoué aux concours de la fonction publique. J’ai recherché un autre moyen pour contourner les concours. Et j’ai constaté que le secteur culturel commençait sa transformation digitale. Ils recherchaient des profils avec des compétences en community management.
J’ai donc décidé de me former aux métiers du web : SEO, SEA, Community Management, création de sites. Suite à l’obtention de mon diplôme, j’ai fait le choix de délaisser mon premier projet pro pour me consacrer pleinement au SEO et au SEA.
J’ai accumulé 9 ans d’expérience chez l’annonceur et en agence web, en tant que traffic manager, consultante SEA et finalement responsable du pôle webmarketing dans une agence, où j’ai notamment encadré une équipe.
En janvier 2023, j’ai décidé de prendre un nouveau départ en me lançant à mon compte, pour proposer mon aide aux entreprises, tout en respectant mes valeurs.
Quelle est la chose la plus importante que tu aies apprise dans ta carrière jusqu’à maintenant ?
La patience !
Au fil de mon parcours, j’ai acquis de nombreuses compétences techniques en SEO, SEA et Social Ads. Mais la leçon la plus précieuse que j’ai retenue c’est la patience.
Dans le webmarketing, on espère tous des résultats immédiats. Mais j’ai appris que les stratégies les plus efficaces se construisent sur le temps long. Que ce soit pour améliorer le SEO d’un site, pour optimiser des campagnes Google Ads ou Meta Ads, les résultats nécessitent du temps, des ajustements constants et une approche méthodique.
C’est la patience qui m’a permis de développer une vision plus stratégique et qui permet d’accompagner mes clients vers des succès plus solides et pérennes.
Où peut-on te suivre ?
Sur mon site : https://axecea.fr/
Sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/gabrielle-goudron-harnist/
Ou sur Insta : https://www.instagram.com/axecea.webmarketing/
Quelles sont tes sources d’informations en marketing digital ?
J’ai plusieurs sources d’informations. Je vois pas mal d’actus dans des posts sur LinkedIn. Il y a aussi Think with Google France, qui donne régulièrement des insights consommateurs et des statistiques. Le blog du modérateur et Abondance aussi.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer en marketing digital ?
Je dirai que j’ai deux conseils : se former et pratiquer.
Il y a plusieurs manières de se former. Soit suivre des formations plus traditionnelles comme des cours classiques dans des écoles ou à l’université, des formations via des organismes. Ou alors on peut se former via des formations en lignes gratuites, payantes, des vidéos sur YouTube ou des sites spécialisées.
Et pratiquer. C’est ce que je dis tout le temps aux étudiantes et aux étudiants qui suivent mes cours. Le meilleur moyen d’apprendre et de comprendre, c’est de mettre les mains dans le cambouis.
Comment perçois-tu l’impact de l’IA et de l’automatisation dans le marketing digital ?
L’IA et l’automatisation m’aident autant dans l’organisation et dans la gestion du temps, que dans le marketing digital.
Grâce à l’IA et à l’automatisation, on gagne un temps précieux dans des tâches qui, autrefois, étaient chronophages et sans réelles valeurs ajoutées. Par exemple, l’optimisation des enchères ou la gestion des fautes d’orthographe dans les campagnes. Avant on faisait ça manuellement, on modifiait les cpc à la main, on entrait plein de variantes d’un même mot-clé dans les campagnes. Et franchement, c’était pas ce qui était le plus amusant à faire.
L’IA et l’automatisation, c’est pratique. Mais actuellement, l’intervention humaine est toujours nécessaire. On ne peut pas s’y fier à 100%.